Chacun de notre côté, nous avons constitué des équipes bien-être et nous avons appliqué des méthodes d’intelligence collective. Lors des premières réunions, j’étais stressé, je m’étais mis la pression et je pensais que je devais tout gérer. Puis, au fil des réunions, j’ai compris que les techniques d’intelligence collective m’enlevaient beaucoup de pression et rendaient les réunions plus fluides.
Dans l’équipe, nous avons ensemble fixé un cadre : respect, bienveillance, pas d’interruption de paroles, confidentialité, pas de gsm,...
Au fil des réunions, nous avons pris de la maturité dans notre manière de nous réunir : accepter de ne pas avoir le même avis sur un sujet, mais l’exprimer sans agressivité. Et la cerise sur le gâteau : chacun a été de plus en plus responsabilisé : partage des rôles, le responsable d’équipe n’est pas celui qui anime la réunion, une personne veille au respect du timing de l’ordre du jour, les membres de l’équipe prennent des initiatives en dehors des réunions.
"Ça marche pour nous, mais je vois mal nos managers, certains de mes collègues ou les réunions syndicales se faire avec ces méthodes.” C’était la crainte que nous avions tous, coordinateurs et équipes bien-être.
Mais, dans la réalité, depuis un an, nous constatons que de plus en plus de responsables et d’employés se réunissent avec ces nouvelles techniques.Même des syndicalistes ont découvert cela lors d’une réunion avec les coordinateurs bien-être.
Au début, certains étaient sceptiques, mais à la fin, ils ont trouvé la réunion constructive et ont apprécié l’ambiance apaisée.
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